Eliška Cílková
République tchèque | 2020 | 18 min
Première mondiale
Langue : ukrainien
Sous-titres : anglais, français

26 avril 1986 : le réacteur n°4 de la centrale Tchernobyl explose, provoquant la plus grande catastrophe nucléaire de l’Histoire. Pripiat, où l’usine est située, devient une ville fantôme. Guidée par d’ancien.ne.s habitant.e.s, Eliška Cílková, nous emmène dans sa quête du passé et nous rappelle avec grâce le pouvoir inattendu de la musique.

En 1986, lors de la catastrophe de Tchernobyl, le monde entier découvrit stupéfait Pripiat, au nord de l’Ukraine. La ville avait été bâtie seulement 16 ans auparavant afin d’accueillir les employé.e.s de la tristement célèbre centrale. 30 longues heures après l’explosion, Pripiat était vidée. Ses habitant.e.s déplacé.e.s par l’armée, avaient pour ordre de tout abandonner derrière elles/eux. Cette tragédie créa une Pompéi moderne, une ville fantôme où tout s’est arrêté subitement. Au milieu de ces paysages post-apocalyptiques, des pianos sont toujours debout. Ils jouent à présent des airs cassés évoquants les simulacres d’une réalité disparue il y a bien longtemps. La regard d’Eliška Cílková évolue gracieusement au milieu des ruines et d’une végétation opulente. Elle raconte le traumatisme de l’accident avec des chansons écrites par les ancien.ne.s habitant.e.s de Pripiat. Les paroles de ces balades parlent de mal du pays, et d’un temps impossible à oublier. La caméra dévoile la beauté dérangeante de ces instruments qui, bien que tombés en morceaux, nous émeuvent. Pripyat Piano est une ode optimiste à la beauté manifeste de la musique et à son habilité à traduire la mémoire et l’espoir.

Rebecca De Pas

Bande-annonce

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Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages

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