Le jour a vaincu la nuit
Jean-Gabriel Périot
France | 2013 | 28 min
Première mondiale
Langue : français
Sous-titre : anglais
Le réalisateur Jean-Gabriel Périot, lauréat du Prix pour le meilleur court métrage à Visions du Réel 2012, demande à dix détenus de la Maison d’arrêt d’Orléans d’écrire et d'interpréter leurs rêves et leurs cauchemars. Une série de portraits parlés et chantés, qui nous regardent droit dans les yeux, entre l’ombre des nuits enfermées et la lumière de lendemains hors les murs.
Le film est composé de huit plans séquence sans mouvement ni de la caméra ni des sujets filmés. Format 1:33, 4/3 classique, où le personnage est bien au centre du cadre, quasiment enfermé. Nous écoutons des rêves. Des détails (des mots, des espaces) révèlent peu à peu leur particularité. Enfermé entre les murs d’une prison, les rêves sont ceux de détenus, qui les partagent avec le spectateur, le regard droit dans la camera. « S'attacher aux rêves des détenus permet de dresser un portrait en négatif de la vie en prison. La folie du rêve répond à la répétitivité des journées, la liberté du rêve répond à l'enfermement » (JGP). Chaque séquence possède un rythme et une musique propres, selon l’alchimie qui s’adapte à la nature des rêves de chacun. L’onirisme est général et mélange les rêves du sommeil avec ceux de l’état de veille, tout comme le rap avec l’électro. Le rêve de l’un se termine parfois dans celui de l’autre. Produit dans le cadre d’un workshop mené par Jean-Gabriel Périot et le musicien Gérald Kurdian à la maison d’arrêt d’Orléans, Le jour a vaincu la nuit est « un film sur le seul espace laissé libre aux détenus d'une prison : leur imaginaire. » (JGP)
Contact de vente
Cécile Lestradeinfo@alterego-prod.com
cecile.lestrade@alterego-prod.com+33238807944
cecile.lestrade@alterego-prod.com+33238807944