Carlos Essmann
Espagne | 2013 | 9 min
Première mondiale
Langue : espagnol
Sous-titres : anglais, français
Ce court métrage raconté à la première personne commence de manière très anodine avec son auteur, debout devant un tas d'objets accumulés lors de son déménagement. Puis, on bascule dans la nuit, où l’idéologie du culte du corps - qui prend une forme monstrueuse -, se manifeste par des bruits métalliques sous le lit. Au moyen du ‘stop motion’ et d’autres artifices, ce film d'horreur plein d’humour raconte la peur de se faire dominer par le matérialisme.
En marge du genre documentaire, on trouve de curieux objets cinématographiques : Return of the Body Snatchers, un court métrage raconté à la première personne, commence de manière anodine avec Carlos Essmann confronté à de nombreux objets. D’innombrables affaires qui ont émergé lors de son dernier déménagement et dont il n'a simplement pas pu se résigner à jeter. Mais l'histoire, qui recourt au ‘stop motion’ et à d'autres astuces visuelles bricolées, bascule bientôt dans les abîmes de l'inconscient, dans la nuit, où ce qui semblait sans vie s'active et où l’idéologie du culte du corps – qui prend une forme monstrueuse –, se manifeste sous le lit par d’étranges bruits métalliques. Le réalisateur, apeuré, s'empare de sa seule arme : sa caméra, pour se filmer lui-même et filmer sa rencontre avec ce visiteur nocturne pendant son sommeil. Avec la tension d'un film d'horreur et une touche de science-fiction, ce film-ovni plein d’humour traite de la peur répandue de se faire dominer par la collectionnite aigue et, d'une manière plus générale, par le matérialisme.