Par Dzimteniti

Laila Pakalniņa & Maris Maskalans
Lettonie | 2008 | 52 min
Langue : letton
Sous-titre : anglais

Trois célibataires d’un certain âge vivant à la campagne tuent le temps au coeur d’une nature à demi sauvage, plus proches des oiseaux et d’un vivier de poissons que des humains. « Ce film parle de notre compréhension physique et spirituelle du monde. Il nous rappelle que les humains ne sont pas les seuls sur terre, qu’il y a aussi les oiseaux, le brouillard, le soleil, la nuit. Que toute chose a une existence.» (LP)

Trois célibataires d’un certain âge vivant à la campagne tuent le temps au cœur d’une nature semi-sauvage, préférant la compagnie des oiseaux et des poissons du vivier à celle des hommes. « J’ai reçu un spam disant ‘ or en poudre à vendre ’. J’ai récité ces mots comme un poème : or, pourdre, vendre. Jusqu’à ce que je me prenne à imaginer, en référence à des textes de théoriciens du cinéma, que j’étais influencée par quelque chose, comme l’effet Kuleshov (certains appellent ça l’effet Eisenstein) : deux images créent la troisième. Dans ce cas, les trois mots créent tout. Ou trois hommes créent tout. Que l’eau est mouillée, le matin tôt et l’écart entre la puanteur et le parfum une réalité. Et qu’occasionnellement, au moins, chacun devrait se lever et sortir de son quotidien. Sans aller trop loin, mais là où il y a des gens, des oiseaux, de l’herbe, des arbres, du travail, des vacances, des joies, des peines, courir, s’arrêter. Ce film est certainement plutôt très simple que très compliqué. Il parle de notre conception physique et spirituelle du monde. Il parle du fait que les être humains existent. Mais aussi les oiseaux, et le brouillard, le soleil, la nuit, etc. Il rappelle que tout existe. »

Atelier Laila Pakalnina

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