Conte du Mile End
Jean-François Lesage
Canada | 2013 | 68 min
Langues : français, anglais, russe, portugais
Sous-titres : anglais, français
Y a-t-il un remède à la maladie d’amour ? C’est la question que pose ce film, qui suit un jeune homme, célibataire depuis peu, errant dans les rues de Montréal, du crépuscule à l’aube, à la recherche d’une réponse. Des rencontres occasionnelles avec des amis ou des inconnus prêts à ouvrir leur cœur pourraient lui en fournir une. L’automne canadien cache de nombreuses surprises…
Existe-t-il un remède contre la maladie d’amour ? Cette question éternelle, à laquelle des milliers de poètes au cours de l’histoire de l’humanité ont essayé de donner une réponse, parcourt le film comme un leitmotif explicite. L’occasion de cette énième quête est la rupture d’une relation sentimentale, à laquelle on assiste dans la première scène : une jeune femme en larmes vient d’abandonner un jeune homme, presque pétrifié par la douleur. A la suite de ça, pendant cinquante nuits du crépuscule à l’aube, il va errer dans les rues du Mile End, l’un des quartiers les plus branchés de Montréal, à la recherche d’une réponse. Des rencontres occasionnelles avec des amis ou des étrangers prêts à ouvrir leur cœur pourraient en donner une. L’automne au Canada cache beaucoup de surprises… La qualité première du film n’est pas dans le thème abordé, qui révèle assez tôt la nature insoluble de la question, mais la forme du récit à travers lequel l’aventure du protagoniste est racontée. Les espaces nocturnes de la ville, les bavardages, les entractes musicaux finissent par emporter le spectateur dans la fascinante attente de tous les possibles.
Luciano Barisone