Morning Talk 2 : Did you say hybrid? Staging reality

15 April
10:00 - 11:30
Musée du Léman
Free without reservation, Talk in english

Guest directors: Stefanie Schroeder and Emerson Culurgioni – La Duna, Orkhan Aghazadeh – The Return of the Projectionist, Pauline Jeanbourquin – Feu Feu Feu, Virpi Suutari – Once Upon a Time in a Forest, Narges Kalhor – Shahid
Moderated by Anne Delseth, member of the selection committee.

Since its beginnings, there have been close links between documentary and fiction, or between fiction and documentary, as demonstrated by the work of Jia Zhang-Ke, to cite just one recent example: Direct mise-en-scène techniques, 'actorial' work using amateur actors on the one hand and non-actors, hand-held cameras or natural light on the other: mixing genres has been the norm, at least since the era of New Wave cinema. Why does this demarcation remain, when the boundaries are becoming increasingly blurred? In practice, how do contemporary filmmakers move between "fictional" mise-en-scène (so called because it is linked to the imaginary) and "documentary" mise-en-scène (so called because it is filmed on location)?

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15 avril
10:00 - 11:30
Musée du Léman
Gratuit sans réservation, discussion en anglais

Réalistateur·rice·s invité·e·s : Stefanie Schroeder et Emerson Culurgioni – La Duna, Orkhan Aghazadeh – The Return of the Projectionist, Pauline Jeanbourquin – Feu Feu Feu, Virpi Suutari – Once Upon A Time in a Forest, Narges Kalhor – Shahid
Modéré par Anne Delseth, membre du comité de sélection de Visions du Réel

Depuis ses débuts, le documentaire est étroitement lié à la fiction, ou l'inverse, comme le démontre, pour ne citer qu'un exemple récent, toute l'œuvre de Jia Zhang-Ke : mises en scène directes, travail « actoriel » avec des non-professionnel·le·s d'un côté, utilisation de non-acteur·ice·s, de la caméra portée ou de la lumière naturelle de l'autre, le mélange des genres est la norme, au moins depuis l'époque des nouvelles vagues cinématographiques. Pourquoi cette délimitation demeure, alors que les frontières se brouillent de plus en plus ? Comment les cinéastes contemporain·e·s oscillent-iels dans leurs pratiques entre mise en scène dite fictionnelle (car rattachée à l’imaginaire) et mise en scène prétendue documentaire (car filmée sur le vif) ?