Les tourmentes

Pierre-Yves Vandeweerd
Belgique, France | 2014 | 77 min
Première mondiale
Langue : français
Sous-titre : anglais

Sur le plateau du Mont Lozère, d’étranges images se succèdent. Des troupeaux de brebis en hiver sont accompagnés par une mystérieuse figure. Des menhirs se dressent vers le ciel. Une nature sauvage impose le silence. Et les voix se replient sur elles-mêmes, inaudibles. Un film visionnaire et mystique qui renvoie à la compassion du monde.

Le début et la fin. Comme dans l’Apocalypse. Etre et avoir été... Sur le plateau du Mont Lozère, d’étranges images se succèdent. Des troupeaux de brebis en hiver - blanc sur blanc – sont accompagnés par une mystérieuse figure qui renvoie à la représentation populaire de la mort. Des menhirs se dressent vers le ciel. Une nature sauvage impose le silence. Les voix se replient sur elles-mêmes, inaudibles. Seule une autorité se fait sentir, par l’articulation d’un discours médical qui fonde la norme. Les corps restent figés dans un infini sans nom et sans histoire. Puis, le sang coule sur la pierre. Pour la santé du monde. Les égarés reviennent à la vie. On les nomme. Perdus à jamais dans une fosse commune, les aliénés de Saint-Alban refont surface, non pas à la façon d’un film d’horreur, mais sous l’effet d’un regard mystique et compassionnel. Une fois de plus, Pierre-Yves Vandeweerd donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais eue. Dans son cinéma, tout est perdu et au même temps, rien n’est perdu. Le principe de disparition devient l’art de l’évocation. T.S. Eliot écrivait : “Gentile or jew / O you who turn the wheel and look to windward / Consider Phlebas, who was once handsome and tall as you.”

Luciano Barisone

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